Le lendemain, nous avons rendez vous vers les 9h00 avec le chauffeur que la directrice du musée nous a trouvé. Il doit nous amener à Khiva par la route via les khalas : d’anciennes forteresses en ruines. Il y en a une demi douzaine de prévu dans le circuit. Le type conduit extrêmement bien. Il est de plus sympathique et connaît bien les lieux.
Nous roulons dans un désert de cailloux avec des buissons et des arbrisseaux.
Sur la droite, nous apercevons au loin les arbres de la réserve naturelle de Badaï Tougaï. Un khala la borde et nous nous y arrêtons. Une rivière coule en contrebas. La réserve est en fait formée d’une bande assez profonde d’arbres hauts de trois mètres et assez décatis.
Des déchets laissés par les amoureux ou les familles qui viennent y pique niquer jonchent le sol. Un troupeau de vache déambule au loin et se rapproche pour finir par passer pas très loin de nous à travers une faille de l’autre côté du khala.
Sur la droite, nous apercevons au loin les arbres de la réserve naturelle de Badaï Tougaï. Un khala la borde et nous nous y arrêtons. Une rivière coule en contrebas. La réserve est en fait formée d’une bande assez profonde d’arbres hauts de trois mètres et assez décatis.
Des déchets laissés par les amoureux ou les familles qui viennent y pique niquer jonchent le sol. Un troupeau de vache déambule au loin et se rapproche pour finir par passer pas très loin de nous à travers une faille de l’autre côté du khala.
La visite est impressionnante. C’est ce que j’ai vu de plus beau dans cette région du monde. Ces anciennes places fortes construites sur des collines surplombent les plaines avoisinantes. Les hauts murs de pisé sont en ruine, la paille et le bois perçant à travers la boue séchée.
De multiples insectes foreurs ont élus domicile dans ces ruines car étonnamment rien n’est fait pour les entretenir ou les restaurer. Mais c’est peut être mieux quand on voit comment se passe la restauration des monuments en ville ! Les murs se dressent au dessus de nous, monumentaux, seuls au monde dans ce désert.
Je retrouve l’impression que j’avais enfant en visitant les châteaux cathares du sud de la France. Des constructions imposantes faites pour résister aux envahisseurs, des places chargés d’un passé historique important. On sent en se promenant dans ces lieux abandonnés l’énergie d’années d’histoire. A. filme, Fred et Laetitia prennent des photos. Nous montons sur les remparts : nous voyons loin, loin… Sans aucun doute que ces places ne pouvaient être prises par surprise.
Les paysages et les murs d’enceintes se succèdent d’un khala à l’autre. Deux ou trois sortent du lot. Mais partout cette énergie, cette puissance des lieux.
De multiples insectes foreurs ont élus domicile dans ces ruines car étonnamment rien n’est fait pour les entretenir ou les restaurer. Mais c’est peut être mieux quand on voit comment se passe la restauration des monuments en ville ! Les murs se dressent au dessus de nous, monumentaux, seuls au monde dans ce désert.
Je retrouve l’impression que j’avais enfant en visitant les châteaux cathares du sud de la France. Des constructions imposantes faites pour résister aux envahisseurs, des places chargés d’un passé historique important. On sent en se promenant dans ces lieux abandonnés l’énergie d’années d’histoire. A. filme, Fred et Laetitia prennent des photos. Nous montons sur les remparts : nous voyons loin, loin… Sans aucun doute que ces places ne pouvaient être prises par surprise.
Les paysages et les murs d’enceintes se succèdent d’un khala à l’autre. Deux ou trois sortent du lot. Mais partout cette énergie, cette puissance des lieux.
Nous ne croisons personne sauf quelques enfants du cru sur une vieille moto.
En contrebas, parfois quelques arbres et zones d’humidité, parfois c’est totalement aride et y poussent d’étranges plantes bizarres possédant une longues tiges. Elles se terminent par une sorte d’inflorescence sèche, des tiges avec des paquets de graines. Les feuilles sont jaunes pâles, sèches et quand on les casse, s’en dégage une forte odeur de sel et qui fleure étrangement les embruns séchés au bord de mer.
En contrebas, parfois quelques arbres et zones d’humidité, parfois c’est totalement aride et y poussent d’étranges plantes bizarres possédant une longues tiges. Elles se terminent par une sorte d’inflorescence sèche, des tiges avec des paquets de graines. Les feuilles sont jaunes pâles, sèches et quand on les casse, s’en dégage une forte odeur de sel et qui fleure étrangement les embruns séchés au bord de mer.
Elles font la taille de Fred soit environ un mètre soixante-dix. Malgré la taille, on a plus l’impression d’avoir affaire à une fleur qu’à un arbrisseau. ll y en a comme ça tout un hectare en bas d’un khala.
Dans la voiture, il fait chaud.
A. porte son petit calot ouzbek, bleu qu’un de ses amis lui a offert, Fred une casquette et des lunettes de soleil, Laetitia ses lunettes....
Nous roulons, roulons dans le désert.
Une demie heure avant Ourgentch, nous commençons à arriver dans des zones habitées et croisons des friches industrielles.
Puis nous traversons l’Amou Daria, le plus grand fleuve de la région avec le Syr Daria au Kazakhstan.
Le même Amou Daria que j’ai traversé plusieurs fois en allant de Turkménabad au Turkménistan jusqu’à la frontière de l’Ouzbékistan également en taxi. C’est un fleuve qui a l’air tranquille mais il est imposant, là encore on sent les lieux chargés d’histoire. On imagine les hordes de guerriers passant les guets, les colonnes de chariots avec leurs familles et leurs hommes à pied parcourant le pays. Images de gamin qui rêve mais sans doute proche du véridique. L’eau y est chargée de terre.
Le passage se fait sur un pont en fer formé par la succession de barges.
C’est cahoteux, étroit. Un chauffeur venant en face refuse de nous laisser passer alors que nous sommes déjà engagés dans un passage peu large. Les deux conducteurs s’engueulent en bonne et due forme !
Le même Amou Daria que j’ai traversé plusieurs fois en allant de Turkménabad au Turkménistan jusqu’à la frontière de l’Ouzbékistan également en taxi. C’est un fleuve qui a l’air tranquille mais il est imposant, là encore on sent les lieux chargés d’histoire. On imagine les hordes de guerriers passant les guets, les colonnes de chariots avec leurs familles et leurs hommes à pied parcourant le pays. Images de gamin qui rêve mais sans doute proche du véridique. L’eau y est chargée de terre.
Le passage se fait sur un pont en fer formé par la succession de barges.
C’est cahoteux, étroit. Un chauffeur venant en face refuse de nous laisser passer alors que nous sommes déjà engagés dans un passage peu large. Les deux conducteurs s’engueulent en bonne et due forme !
Le chauffeur nous dépose vers les 18h00 dans la vieille ville de Khiva devant notre hôtel.