On décrit Boukhara comme la rivale et l’opposée de Samarkand : ville de pisée, moins clinquante, plus accueillante et agréable.
Comme Samarkand, j’y suis allé 3 ou 4 fois. Comme à Samarkand, j’y ai trouvé les relations polluées par le tourisme. Un jeune enfant de 7 ou 8 ans nous a abordé moi et Alexandra au pied du minaret Kalon.
Il parlait anglais, français, allemand et… italien. Justes quelques mots sans doute et cela est-il probablement pareil sur tous les sites touristiques du monde. Mais cela reste étrange... La ville est effectivement plus agréable que Samarkand. Plus conviviale, plus chaleureuse.
La partie « vieille ville » est plus petite et il est toujours agréable aux beaux jours de manger autour du bassin de la place Lyab-i- Haouz.
Les promenades sont plus variées :
Il parlait anglais, français, allemand et… italien. Justes quelques mots sans doute et cela est-il probablement pareil sur tous les sites touristiques du monde. Mais cela reste étrange... La ville est effectivement plus agréable que Samarkand. Plus conviviale, plus chaleureuse.
La partie « vieille ville » est plus petite et il est toujours agréable aux beaux jours de manger autour du bassin de la place Lyab-i- Haouz.
Les promenades sont plus variées :
la vieille ville,
l’Ark plus loin,
le parc derrière l’Ark.
Toujours cette sensation agréable que je n’ai pas ressentie à Samarkand. Néanmoins la chasse au touriste reste pesante.
Je suis descendu dans un hôtel des plus plaisants aux chambres similaires à celles de Samarkand sauf qu’il ne s’agit pas d’un bed and breakast avec patio mais d’un hôtel avec une petite cour intérieure et des portes en bois sculpté. Je me rappelle particulièrement comme A. était ravie du lieu et des lumières tamisées de la chambre.
Je suis venu à plusieurs reprises dans cette ville indirectement à cause du travail en revenant du Turkménistan. Car en effet, il n’existe qu’un avion par semaine entre Achkhabad et Tachkent et le retour se fait souvent par étapes dont la dernière est Boukhara avant de prendre l’avion pour Tachkent (voir plus loin le Turkménistan).
J’ai donc profité des longues haltes à Boukhara : environ 6 heures d’attente entre l’arrivée en taxi et le départ de l’avion, pour visiter les monuments de la ville et des environs. J’en ai même profité la première fois pour aller me faire masser dans le hammam traditionnel de la vieille ville. Expérience… douloureuse qui m’a rappelé mon premier massage de ce type au Maroc. On sue dans le hammam puis quelqu’un commence à vous masser de plus en plus fermement. L’homme commence à prendre les membres et à les travailler : dos, bras, jambes sont tordues. Les articulations crient. Moi aussi. L’expérience est au final désagréable à la différence de celle du Maroc qui était vraiment marquante. Je n’y retournerai pas.
A. profite de son séjour à Boukhara pour rencontrer son ami Elior qui a exposé au centre culturel à Tachkent. Elle le filme pour son prochain court-métrage montant le minaret Kalon et énumérant des chiffres en tadjik. C’est la seule fois où je verrais Elior : il a du depuis quitter le pays en urgence faisant partie d’une minorité religieuse et ayant été menacé.